‘Double Trouble, le film de Manon Loschi, la nouvelle pépite du ski

Qui a dit que pour écrire une belle histoire, il fallait forcément une morale ? Qui a dit que pour réaliser un bon film de ski, il était indispensable de structurer le scénario ? Certainement pas Manon Loschi et Alex Remonnay. En effet, la nouvelle pépite du ski freeride français – qui s’alignera pour la première fois sur le FWT cet hiver, à seulement 21 bougies alors que la moyenne d’âge y est de 32 ans – et son ami, lui aussi originaire de La Clusaz, signent un film – ou plutôt un OVNI – volontairement loufoque qui marque par son grain singulier et se démarque par son récit farfelu. Des images de ski incroyables au cœur des Aravis, une ode à l’amitié et une passion viscérale pour le freeride : on peut dire que la nouvelle génération arrive, qu’elle arrive vite, et qu’elle est bourrée de talent ! ‘Double Trouble’, le film porté par notre athlète Manon Loschi en est la preuve.

Double Trouble

« À 21 ans, la ‘rookie’ Manon Loschi est un OVNI sur le Freeride World Tour. Son premier film, ‘Double Trouble’ lui ressemble : il est déroutant, pas comme les autres ! »

« MANON LOSCHI, QUI ES-TU ? »

« Je suis Manon Loschi, 21 ans, skieuse freeride et bientôt ‘rookie’ sur le Freeride World Tour (début du circuit le 27 janvier 2024, à Baqueira Beret, en Espagne). Je suis originaire de Thônes, une petite ville proche d’Annecy, où je dors et petit-déjeune, avant de passer mes journées entières à La Clusaz, où j’ai découvert le ski freeride, il y a 7 ans. J’ai pratiqué à peu près toutes les activités existantes – ski alpin, ski de fond, poterie, tennis, hip-hop, judo, équitation, VTT, basket – jusqu’à trouver celle qui m’épanouissait profondément. Aujourd’hui, je structure ma vie autour du freeski. En parallèle de ma carrière sportive, je fais des études de commerce à l’IUT d’Annecy. »

« LE FILM ‘DOUBLE TROUBLE’ RACONTÉ EN QUELQUES MOTS »

« En préambule, je dirais qu’on est parti loin dans le délire, mais que l’on a bien rigolé ! Et j’espère que c’est la sensation qui restera aux spectateurs après avoir vu ‘Double Trouble’ : un sourire et une belle énergie, presque solaire. Concernant le scénario, nous racontons l’histoire de deux jeunes amis, inséparables, Alex Remonnay et moi-même, qui se sont construits ensemble, en marge de leur monde, autour d’une passion commune et puissante pour le ski freeride. Les deux personnages se sont bien trouvés, ils vivent un peu à part, dans leur bulle : ils se suivent et se confondent, à tel point que des péripéties un peu bizarres leur arrivent. ‘Double Trouble’, c’est une ode à l’amitié et au ski freeride, doublée d’une véritable démarche esthétique, avec de magnifiques images de freeski dans les Aravis et certaines scènes du quotidien tournées à la ’16 mm’, pour les connaisseurs. »

« On est parti loin dans le délire, mais on a bien rigolé ! »

« J’espère que c’est la sensation qui restera aux spectateurs après avoir vu ‘Double Trouble’ : un sourire et une belle énergie, presque solaire. »

« ‘Double Trouble’, c’est une ode à l’amitié et au ski freeride, doublée d’une véritable démarche esthétique, avec de magnifiques images de freeski dans les Aravis et certaines scènes du quotidien tournées à la ’16 mm’, pour les connaisseurs. »

« LA BLESSURE QUI A TOUT CHANGÉ »

« Ce film a une genèse particulière puisque certaines circonstances ont éloigné le rendu final de l’idée initiale. Nous avions ce projet vidéo commun avec Alex Remonnay, un super pote, depuis la fin de la saison 2022. Malheureusement, je me suis blessée dès les premières journées de tournage, en janvier 2023, sur un saut... Je me suis fracturée quelques vertèbres ainsi que la rate. J’ai eu beaucoup de chance puisque trois mois plus tard, j’étais de retour sur les skis. Durant ma convalescence, nous avons beaucoup brainstormé avec Alex et Antonin Claude (le réalisateur) pour repartir d’une feuille blanche. Nous avons donc décidé de rider à bloc du 10 mars jusqu’à la dernière particule de neige, d’accumuler les belles images puis de structurer le récit par la suite. Ce fut une superbe expérience que de construire le film de cette manière : plus insouciante et décomplexée. »

« Ce fut une superbe expérience que de construire le film de cette manière : plus insouciante et décomplexée. »

« L’OBJECTIF ? ALLER LOIN DANS LE DÉLIRE »

« Ce film ne porte pas vraiment de message. C’est un projet créatif qui a pour but de divertir en générant le flou et la confusion, autour d’une esthétique singulière et d’une histoire originale. Avec l’équipe, nous souhaitions simplement aller le plus loin possible dans le délire. Être déroutants ! »

« Ce film ne porte pas vraiment de message. C’est un projet créatif qui a pour but de divertir en générant le flou et la confusion, autour d’une esthétique singulière et d’une histoire originale. »

« ‘DOUBLE TROUBLE’, PARCE QUE L’ON INCARNE UNE DOUBLE DOSE DE PROBLÈMES »

« Le choix du titre s’est fait de manière très spontanée. Dans ce film, avec Alex, nous sommes à la fois identiques et très différents. L’idée était donc de mettre en exergue cette dualité : brouiller les pistes, se suivre jusqu’à se confondre, pour ne plus savoir qui est qui et ainsi apporter une double dose de fun, de ski mais aussi de situations farfelues, de galères qui provoquent le questionnement et le rire ! »

Double Trouble

« UN FILM SANS PAROLE, POUR LAISSER PARLER L’IMAGE »

« La décision d’un film sans parole s’est imposée naturellement au sens où nous ne sommes pas des acteurs avec Alex : incarner un personnage n’est pas notre métier et jouer un rôle aurait pu se révéler particulièrement gênant. D’autant plus que l’on apprécie les mimes, le comique muet, le comique de l’absurde... Nous nous sommes donc inspirés de cela pour l’absence de dialogue et des réalisations de Wes Anderson pour tout ce qui touche aux couleurs et au cadrage des images. Pour un rendu qui soit le plus drôle et le plus loufoque possible. Je crois que la mission est réussie ! »

« DES MUSIQUES QUI NOUS PLAISENT, CONÇUES PAR LES COPAINS »

« Nous trouvions les musiques libres de droit très ‘mainstream’, peu singulières, en inadéquation avec la direction artistique globale du projet. Sur les recommandations d’Alex, nous nous sommes donc adressés au trio Occult Hand Order, un groupe de rock psychédélique originaire de la région, qui nous a accordé le privilège de pouvoir utiliser trois de leurs titres. Leur univers matche parfaitement avec celui du film. Cela nous a offert l’opportunité de choisir les musiques qui nous plaisent et en même temps de faire bosser les copains ! »

« Cela nous a offert l’opportunité de choisir les musiques qui nous plaisent et en même temps de faire bosser les copains ! »

« ÊTRE ROOKIE SUR LE FREERIDE WORLD TOUR ? JE LE SENS BIEN ! »

« À quelques semaines du début du Freeride World Tour, je me sens bien. J’ai hâte, ça va être cool ! Je ne me mets pas de pression, j’ai simplement envie de me faire plaisir, de réussir des lignes qui me rendent heureuse. Je suis également impatiente d’intégrer la communauté des athlètes du ‘Tour’. Car ma passion puise sa source dans le fun et le partage. Mener cette initiative en solo aurait eu beaucoup moins de saveur et d’intérêt. Concernant mes forces et mes faiblesses, j’ai très peu de recul. Je m’efforce actuellement de ne pas me comparer aux autres, de faire mon truc... »

« Je préfère laisser les gens décider de mes forces et faiblesses. Néanmoins, je suis consciente de faire beaucoup de sauts, de ‘tricks’ et cela peut être assez unique. Parallèlement à la compétition, je ne mènerai pas de second projet vidéo, mais j’ai néanmoins été sélectionnée pour jouer dans le film annuel réalisé par la légendaire boîte de production ‘MSP’. Tourner des images avec eux est un de mes rêves ! »

« Je ne me mets pas de pression, j’ai simplement envie de me faire plaisir, de réussir des lignes qui me rendent heureuse. »

« MA LIGNE PARFAITE »

« Ma ligne parfaite me conduit au Canada ou au Japon, sur un terrain super ludique, avec de gros ‘coussins’ de neige, qui permettent de créer de la créativité, notamment lors des sauts. »

« BIEN RIDER AVEC DES PROBLÈMES AUX PIEDS, C’EST IMPOSSIBLE »

« Selon moi, il est impossible de bien skier quand on a mal ou que l’on ressent une gêne au niveau des pieds. Avec des skis moyens ou inadaptés, on peut se débrouiller. Avec des chaussures de ski qui ne vont pas, c’est absolument impensable, particulièrement pour moi qui ai régulièrement des soucis dans ce domaine ! En freeski, le confort des pieds est tout simplement essentiel. »

« Selon moi, il est impossible de bien skier quand on a mal ou que l’on ressent une gêne au niveau des pieds. »

« AVEC LE GROUPE SIDAS ? UNE RENCONTRE DRÔLE ! »

« Mon papa tient un magasin de ski à Manigod, une petite station située au-dessus de chez nous, dans les Aravis. Il est bootfitter et même formateur pour la marque Sidas. Il n’a joué aucun rôle dans la mise en place de la collaboration avec Therm-ic, qui appartient à la même entreprise, mais cela ne l’a pas empêché de sourire lorsque je lui ai annoncé la nouvelle ! »

Double Trouble

« LA SÉLECTION DE PRODUITS PAR MANON LOSCHI »

  • La chaussette de ski ‘ULTRA WARM PERFORMANCE S.E.T®’ : « Une chaussette de ski qui remplit tous mes critères car elle sait se faire oublier. Fine, précise, résistante, respirante et chaude. »
  • ULTRA WARM PERFORMANCE S.E.T® + S-PACK 1400B
  • La chaussette de ski chauffante ‘HEAT FUSION WOMEN’ : « Idéale pour les longues journées froides là-haut. »
  • POWERSOCKS HEAT FUSION WOMEN
  • « Toute la gamme des gants de ski Therm-ic, qu’ils soient chauffants ou non, dont je choisis en fonction des conditions. »

Si cette rencontre avec Manon Loschi vous a donné envie de découvrir le film ‘Double Trouble’, sortez le pop-corn et regardez-le ici !